Que l'on aime ou pas l'ensemble de son oeuvre, quoique l'on puisse dire de ses films, Guy Ritchie s'est fait un nom.
En effet, son Roi Arthur était vu par presque tous comme le nouveau Ritchie, "celui qui a fait ceci ou cela, que j'ai aimé ou pas".
Comment cet Arthur aurait été reçu si c'était un anonyme, un pantin, ou un mauvais qui l'avait réalisé ?
Cette longue introduction pour en venir à ce constat : Guy Ritchie, ce n'est pas n'importe qui. Il a une vraie patte, qu'on aime ou pas.
Et la seule fois où son cinéma était complètement éteint et anonyme, c'était pour Aladin, sorti 2 ans après Arthur. Film de commande sans saveur, à la gloire de Will Smith, pour lequel je me dis: "ah oui, celui là, c'était lui aussi".
Je n'ai pas toujours adhérer à la fougue Ritchienne, néanmoins, sa version de la légende Arthurienne me plaît bien, aussi farfelue soit-elle.
Il n'y a pas beaucoup d'originalité, toutefois, son énergie maîtrisée, ses séquences de combats virevoltantes, son humour bien placé, ses personnages variés, son casting bien choisi... Tout cela m'a satisfait.
J'avais déjà passé un bon moment en salle (de cinéma, vous savez, ces salles obscures, endroit idéal pour voir un film...), et l'ayant revu hier, eh bien j'ai de nouveau bien apprécié.
Il y a des défauts, c'est indéniable (l'écriture est un peu foutoir par moment par exemple).
Les spécialistes de la légende Arthurienne (dont je ne fais pas parti) vont probablement avoir de l' urticaire avec cette version assez personnelle de notre gars (haha, dédicace à gruute et son inception de jeu de mots !).
Il n'empêche que ça a de la gueule tout ça.
Ritchie n'est plus foufou avec sa caméra, il sait se maîtriser et la manier correctement.
La scène d'ouverture est titanesque, les combats contre le chevalier noir sont très chouettes, et Charlie Hunnam a un sacré charisme.
Guy Ritchie emploie désormais à merveille son talent, pour notre plus grand plaisir.
Ça décoiffe, c'est plein d'énergie, c'est spectaculaire.
Ça ne plaît pas à tout le monde, mais moi, j'aime, et c'est bien ça l'essentiel après tout.