On pouvait craindre de perdre totalement Guy Ritchie dans ce projet qui, pourtant, lui tenait à coeur. Et bien pas du tout, l’anglais se faisant sacrément plaisir…
La famille Pendragon est lié à l’épée Excalibur. A la mort de son pére, Arthur se retrouve seul et vit dans la rue. Jusqu’à ce que le destin le pousse à prendre conscience de qui il est…
Quel étrange film que celui-ci. Etrange par ses ruptures de ton, passant de moments de la plus grande poésie à un humour débridé tendance Snatch, et donc purement Guy Ritchie. Si on y ajoute un montage qui renvoie parfois à ses films précédents, et de nombreux clins d’oeil, mais aussi une esthétique assez unique, on est là devant un film qui, on peut le dire, n’a jamais été vu en salle. Cela ne comporte pas que de bonnes choses malgré tout car on a parfois du mal à savoir le ton réel qu’il souhaite prendre et on s’y perd un peu mais il est indéniable qu’on y prend un certain plaisir et qu’on est loin de la honte annoncée par certain.
Ne vous fiez donc pas à la bande annonce, et préférez vous à subir des dialogues en décalage avec le style médieval. Et aussi un casting assez souvent en surjeu. Mais à côté de ça, vous verrez aussi de pures séquences que vous n’avez jamais, ou rarement vu savant. Et aussi un cameo de David Beckham un peu trop appuyé. Alors vous aurez le droit de le détester, mais pour ma part, j’en suis ressorti en ayant vu un bon petit divertissement, mais un des Ritchie les plus faible. Ce qui en fait juste un bon petit film…