Des siècles durant, humains et magiciens coexistent en paix, jusqu'à l'avènement du mage-sorcier Mordred tournant ses noires ambitions contre l'homme. Il fait marche sur son dernier bastion… CAMELOT.
Deux ans après l'excellent film d'espionnage, Agents très spéciaux : Code UNCLE, qui avait déjà divisé les fans du sale gosse de Bishop's Hatfield ! Le scénariste, réalisateur et producteur Guy Ritchie (Arnaques, Crimes et Botanique, RocknRolla) qui revient avec ce film dans une version World of Warcraft de la légende du Roi Arthur inondé d'une surenchère d'effets spéciaux stupéfiants avec son nouvel acteur fétiche des deux Sherlock Holmes, Jude Law (La Sagesse des crocodiles, Les Animaux fantastiques : Les Crimes de Grindelwald) qui interprète le roi sanguinaire Vortigern dans un Blockbuster d’heroic fantasy mettant en vedette son compatriote Charlie Hunnam (Hooligans, Papillon) tout en muscles dans le rôle-titre. Un chef de bande prend conscience qu'il est l'héritier d'un royaume, usurpé par un tyran, meurtrier de son père. Le bras armé d'une précieuse épée, Excalibur, il mène alors la révolte.
Au casting du mythe médiévale légendaire, la Mage Àstrid Bergès-Frisbey (La Première Étoile, I Origins), Djimon Hounsou (Gladiator, Aquaman), Aidan Gillen (Shanghai Kid 2, Bohemian Rhapsody), Eric Bana (Hulk, Délivre-nous du mal), Mikael Persbrandt (Hamilton : Dans l'intérêt de la nation, The Salvation) et Kingsley Ben-Adir. Ainsi que les apparitions de David Beckham et Guy Ritchie.
Comment on fait raquer un Viking ?
Je sens venir la blague gros comme un taureau. Ben on lui dit de raquer !
Enfant, Arthur a pu échapper aux griffes de son oncle, qui venait tout juste d'assassiner ses parents, en fuyant dans une barque. Il a alors été récupéré par des prostitués qui l'ont élevé comme leur fils. Maintenant adulte, Arthur est le tenancier d'un bordel et fait la loi dans son village avec ses amis. Sa vie bascule du jour au lendemain quand il parvient à libérer l'épée Excalibur du rocher qui l'emprisonnait, prouvant ainsi son sang royal. Il devra alors confronter son destin et affronter son oncle, le roi Vortigern, afin de récupérer son trône et sauver le royaume.
Quel gâchis de brandy !
Moi j'trouve qui brûle agréablement le palais.
Après les premières légendes du roi Arthur, les hypothèses mythologique, syncrétique, romaine et galloise ! Voici l'hypothèse Ritchie, dernière adaptation qui dépoussière le mythe après des œuvres cinématographiques époustouflantes ou drolatiques comme Les Chevaliers de la Table ronde, Monty Python : Sacré Graal !, Excalibur, Un cosmonaute chez le roi Arthur et Le Roi Arthur.
La superproduction des studios Warner plusieurs fois reculés s'est viandé au box-office mondial avec seulement 148 millions de dollars de recette pour 175 millions de dollars de budget ! Même s'il réinvente la légende du Roi Arthur dans un grand n'importe quoi numérique comme il l'avait déjà fait il y a quelques années en transformant Sherlock Holmes en boxeur des bas-fonds de Londres. Ritchie ne s'accommode pas des légendes d'Arthur comme d'autres cinéastes avant lui. Loin d'être la merde ciné dument insultée, l'œuvre fait d'abord du Guy Ritchie, peut-être trop certes, une mise en scène rock'n'roll au style reconnaissable entre tous avec les accélérations et des ralentis typiques du cinéaste, des flash-backs, un montage de vidéoclip et autres ellipses narratives.
Sa réalisation est la première erreur du film, peut-être pas des plus adéquate avec ce récit celto-britannique dépeint avec des CGI des plus efficaces et une superbe musique inventive du compositeur Daniel Pemberton. Si l'histoire est un condensé de plusieurs scriptes sur les légendes de la Table Ronde qui devait être au final une franchise de six films suite au succès souhaiter du premier volet ! Même s'il n'est pas parfait le Roi Arthur reste très bon dans sa première partie, heureusement que la date de sortie fut décalée d'un an, cela aura permis à Ritchie et la Warner de fignoler les excellents effets spéciaux, le montage explosif, le son et la campagne marketing ! Pour finir, c'est une véritable expérience assez folle à la Michael Bay (Transformers) ou Paul W.S. Anderson (Les Trois Mousquetaires), ça passe ou ça casse, du cinoche expérimental, une folie visuelle qui peut en laisser beaucoup sur le bord de la route, mais dès la scène introduction avec la bataille voyant Bana face aux éléphants géants j'ai été emballé et l'œuvre survoltée a fait le reste !
Tu connais le prix !