L'ombre de lui même (c'est nul, Kaaris arrête le cinoche stp)

Bonsoir Kaaris, bonsoir Armand, par pitié, délaissez le septième art. 

Ce ramassis de clichés et de faiblesses scénaristiques a certes tout à fait sa place sur Netflix, mais pas dans le coeur des spectateurs. J'ai passé un très mauvais moment.

Kaaris s'était pourtant fait une légitimité dans le milieu du cinéma étant accusé de violences conjugales. Pour le reste, c'est bidon. Je préfère quand vous chantez des insanités dans un micro. Vous devriez vous concentrez sur votre carrière de rappeur, car à vouloir tout faire vous risquez de finir comme Camille Lelouche.

Tout d'abord, il est stipulé que le film est « écrit sur une idée originale de Kaaris », mais il n’y a aucune idée. Ce film repose sur des clichés : le petit noir bagarreur qui vend du shit, la mère a africaine qui fait de la sorcellerie, tout en rajoutant la polygamie. En plus d'être creux, ces personnages véhiculent des stéréotypes qui bafouent les cités de France. J’ai l’impression d’avoir déjà vu ce film à mille reprises et cela me rend triste.

De plus, la mise en scène est tellement inexistante et les dialogues ridicules. On se croit dans un épisode de petit secrets entre voisins. « Ma voisine fait de la sorcellerie ». Les dialogues sont prononcés comme des grandes punchlines alors qu'il ne s'agit que de banalités : "Fais de ta faiblesse une force", de ton rêve une réalité, carpediem, tout ça. C’est nul, très nul. 

Toutefois, certaines scènes restent intéressantes et sont plutôt bien filmées. De plus, seul Alassane Diong - qui joue le plus jeune frère - sauve le film en lui apportant un peu de crédibilité. 

Kaaris devrait continuer de faire des clips de bandits, mais les films c’est trop long, on s’enquiquine. Je veux revoir le Kaaris qui boit de la limonade de chatte et mange des sandwichs de gnou, pas le Armand qui violente des petits et qui joue au bagarreur.

Bonne continuation malgré tout pour vos futurs projets.

Amis lecteurs, je ne vous recommande donc pas ce film, mais par rapport au médiocre catalogue de production Netflix, il est finalement à sa place.

PatrickAnalyse
3
Écrit par

Créée

le 18 mars 2023

Critique lue 1.3K fois

3 j'aime

3 commentaires

PatrickAnalyse

Écrit par

Critique lue 1.3K fois

3
3

D'autres avis sur Le Roi des ombres

Le Roi des ombres
tiei
10

Époustouflant

Que chef d’œuvre cinématographique ! Tout y est , la scénographie , les acteurs , la bande originale Tout !! Ça faisait longtemps que je n’avais autant pas pris mon pied. Mention spéciale à kaaris...

Par

le 2 avr. 2023

2 j'aime

Le Roi des ombres
flowrak
4

Critique de Le Roi des ombres par flowrak

C'est très bien que les rappeurs qui ont compté et qui comptent toujours dans le paysage culturel français se lancent dans le cinéma... Après MHD qui, selon moi, avait offert un des meilleurs films...

le 17 mars 2023

2 j'aime

Le Roi des ombres
ThomasHarnois
6

Un peu plus qu'un film de cité

« Le roi des ombres » est un film de cité se situant un peu au-dessus de la moyenne. L'histoire est plutot bien ficelée et assez originale, en présentant un handicapé comme pièce maitresse dans un...

le 2 avr. 2023

1 j'aime

Du même critique

La Plateforme 2
PatrickAnalyse
3

Une métaphore de Netflix ?

Une plateforme où l'on sert, en quantité abondante, un caca indigeste à ses abonnés qui consomment sans réfléchir. La Plateforme 2 semble être une métaphore de ce qu'est devenue Netflix : une triste...

le 4 oct. 2024

44 j'aime

3

L'Histoire de Souleymane
PatrickAnalyse
8

A montrer aux téléspectateurs de CNEWS

Là où les médias parlent sans cesse d'immigration et d'OQTF dans le but de créer un climat d'insécurité, Boris Lojkine filme le réel à travers le quotidien d'un jeune travailleur sans-papiers,...

le 9 oct. 2024

14 j'aime

3

La nuit se traîne
PatrickAnalyse
6

Bruxelles c'est Gotham

Voilà un film qui ose ! La Nuit se traîne est un thriller haletant, plein de modernité et de créativité, qui séduit par ses prises de risques et ses visuels époustouflants. Une belle surprise, même...

le 30 août 2024

13 j'aime