Le frère du roi fomente un plan dans le but de se débarrasser de son altesse et du prince.
J’ai vraiment hésité à pousser le mimétisme à son paroxysme en faisant un copier/coller de ma critique du dessin animé vu que Disney ne s’est pas gêné, mais cela aurait été gâcher grandement le plaisir de débreffer ce métrage. Quel est l’intérêt cinématographique d’itérer un film d’animation bien qu’excellent plan par plan ? Pourquoi vouloir marquer le septième art avec de l’inédit alors qu’il suffit de recycler ce qui a déjà été réalisé pour faire florès (elle est très loin l’audace risquée de Blanche-Neige et les sept nains) ? D’ailleurs, cela aurait été un succès pharamineux quoi qu’il arrive tout simplement parce que cette version de Le Roi Lion (2019) joue avec les réminiscences des gens. La vingtaine de minutes supplémentaires consiste essentiellement à des prolongements inutiles de dialogues. De plus, certains personnages perdent leur vraisemblance dans la transition cartoon/live comme ce phacochère qui pète. Néanmoins, on se croirait en train de visionner un documentaire animalier tant les bêtes ont l’air réel et c’est exactement la même histoire donc ayant adoré l’œuvre originale, j’ai naturellement apprécié celle-ci même si elle est foncièrement superflue. Bref, une production qui exsude la paresse créative et l'opportunisme.