Le Roi Scorpion 2 : Guerrier de légende par Incertitudes
Le Roi Scorpion était une excellente série B, un mélange entre La Momie, Indiana Jones et Conan et le fruit de la vision de Stephen Sommers (La Momie) et Chuck Russell (The Mask). Le 2 (pourquoi le 2 puisque c'est une prequelle ???) n'est qu'un DTV faisant à peu près tout moins bien que son grand frère.
Pourtant, dieu sait que j'aime Russell Mulcahy. Il fait partie de ces réalisateurs comme McTiernan, Stephen Sommers ou Andrew Davis dont je sais qu'il n'est pas un génie mais dont je prends plaisir à suivre les films depuis vingt-cinq ans.
Alors pour commencer les hostilités, le héros principal Michael Copon n'est absolument pas charismatique et, qui plus est, sa filmographie, composée essentiellement de séries télés (comme Power Rangers), ne plaide pas en sa faveur. Alors par contre, le casting de bonasses, lui, est à la hauteur. L'indienne Karen David n'est pas ridicule contrairement à la sud-africaine Natalie Becker. Mais bon, elles sont vraiment mignonnes. Le sidekick a le mérite de ne pas être trop gonflant et pourtant c'était une de mes craintes au moment où il apparaît à l'image. Donc, bon, y a du bon et du moins bon.
Les effets spéciaux, alors là, sont totalement à la ramasse. Le minotaure est à hurler de rire et le scorpion en images de synthèse pareil. D'ailleurs, Mulcahy, conscient de ça, a fait des efforts pour les filmer le moins possible.
Les bastons n'offrent aucune sensation. Elles sont toujours filmées au ralenti. Pourtant, il y a Randy Couture quand même !
Quant à l'histoire du héros, bah c'est toujours la même chose. Il doit se venger de la mort de son père alors il part à la recherche d'une épée légendaire uniquement parce qu'un bonimenteur sur un bateau lui en a parlé. Au moins, il ne se pose pas de questions. Moi non plus. Et dire qu'il y a encore deux épisodes après celui-là...