Aymeric (Karim Leclou) vit à Saint-Claude dans le Doubs. Après un court séjour en prison, il rencontre Florence (Laeticia Dosch). Celle-ci attend un enfant d’un autre homme et le met au monde alors qu’elle est la compagne d’Aymeric.
Le couple s’installe à la campagne et élève l’enfant, un petit garçon prénommé Jim. Mais Christophe (Bertrand Belin), le père de Jim réapparaît, en grande détresse, suite à un drame familial. La famille initiale va être bouleversée.
Le temps passe, Aymeric est maintenant avec Olivia (Sara Giraudeau).
Lu sur internet ou sur papier, ce résumé semble correspondre à une histoire banale, voire ennuyeuse, déjà vue et revue.
Dans la salle et sur la toile il n’en est rien, tant le jeu des acteurs est délicat, sensible, débordant d’émotions souvent tues ou étouffées, parfois déclamées.
Les sujets sont abordés avec subtilité, sans préjugés et questionnent les idées sur la famille contemporaine. J’ai pensé au cinéaste japonais Hirokazo Kore-eda et notamment à « Tel Père, tel fils » ou « Notre petite soeur » pour la finesse du propos, le regard empreint d’humilité et de tendresse porté sur les questions familiales complexes.
Un très beau film.
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