Liturgie de la lumière
Troisième et dernier court métrage d’étude de Tarkovski, Le Rouleau compresseur et le violon est clairement l’œuvre de la maturité des années d’apprentissage. Il est étonnant de voir ce film à...
le 13 avr. 2018
19 j'aime
4
Repost Letterboxd:
En toute objectivité je peux comprendre les avis positifs sur ce court et pourquoi il a été noté "excellent". Néanmoins il n'a pas réellement de saveur. Pour un sujet sur la jeunesse il n'arrive pas à la cheville des 400 coups de Truffaut et pour montrer des personnages de classes moyennes (ou plus basses) avec un certain dandysme on a déjà Jarmusch avec par exemple Permanent Vacation. On dirait un simple mélange auquel on a ajouté les épices des films de l'est de l'Europe. L'esthétique rappelle vraiment ce style de film. Un peu comme un rêve avec des couleurs estompées et un rythme assez lent avec par moment des éléments complètement farfelues ou folkloriques. Ici cette esthétique y est pour raconter une histoire où il ne se passe rien. Et en ce qui concerne ce genre de film vide, on a déjà des réalisateurs qui savent gérer ce vide (encore une fois Jarmusch ou Gatlif). Enfin dire qu'il ne se passe rien ce n'est pas totalement vrai. Il se passe toujours quelque chose. Je dis surtout ça dans le sens où il n'y a rien à retenir. C'est juste une amitié touchante entre un enfant violoniste qui a l'air de faire partie de la classe supérieure et son opposé, un homme certainement de la classe ouvrière (si on suit la définition des classes sociales de Pierre Bourdieu). C'est soit disant un poème touchant où il n'y a rien de frustrant mais finalement j'ai plus été mal à l'aise que touchée. Et ça ce n'est pas à cause de leur relation assez mignonne mais plutôt une impression que ce genre d'intrigue ne collait pas à cette esthétique de film folklorique.
Après oui je le compare mais bon faut avouer que c'est beau de voir les différentes facon de filmer ce type de relation ou de personnage en fonction des réalisateurs.
Après je ne me suis pas attardée sur la mise en scène car la concernant je n'ai pas grand chose à dire elle est très belle. Je n'ai seulement pas été traversée par ce poème comme j'aurais dû l'être.
Créée
le 9 oct. 2023
Critique lue 21 fois
D'autres avis sur Le Rouleau compresseur et le Violon
Troisième et dernier court métrage d’étude de Tarkovski, Le Rouleau compresseur et le violon est clairement l’œuvre de la maturité des années d’apprentissage. Il est étonnant de voir ce film à...
le 13 avr. 2018
19 j'aime
4
Le rouleau compresseur et le violon est le dernier film d'études de Andreï Tarkovski. C'est aussi à ma connaissance son dernier court-métrage. Tourné dans les studios MosFilms, c'est également...
Par
le 8 sept. 2012
8 j'aime
Bien longtemps avant ses errances métaphysiques qui le verront se faire aliéner par le comité de censure soviétique, Andreï Tarkovski fut élève à la VGIK, la célèbre école de cinéma moscovite, dont...
Par
le 21 août 2015
6 j'aime
2
Du même critique
Repost Letterboxd:Orson Welles quel génie! Un visionnaire du cinéma! Et ce chef d'œuvre en est un grand exemple! D'ailleurs c'est avec ce film que pour la première fois un plafond est filmé...
Par
le 19 sept. 2023
2 j'aime
Repost Letterboxd:Oui bon va te faire voir. C'est illégal de sortir ce genre de film. Étant fan des jeux et des théories autour je suis vraiment super déçu surtout qu'apparemment Cawthon a fait en...
Par
le 28 oct. 2023
1 j'aime
4
Repost Letterboxd:Va falloir arrêter les jumpscares à la roblox avec le son. Le mixage il est moisi il n'y a rien qui va. Le film avait pourtant du potentiel avec une sorte de found Footage bien...
Par
le 28 oct. 2023
1 j'aime