Une des séances les plus éprouvantes de ma vie. Mon premier contact avec ce bon Andreï fut très rude.Alors certes (au vue de la moyenne de mes éclaireurs), je n'ai pas commencé par le film le plus indiqué, mais tout de même le cinéma si réputé de Tarko ne m'a pas interpellé plus que cela lors de mon attentive première (et unique) vision de son dernier film.
Il faut dire que si je n'avais pas été accompagné et si l'on ne m'avait pas promis "une des plus grandes scènes de l'histoire du cinéma" (Jean Douchet, si tu m'écoutes), je serais peut-être sortie de la salle avant la fin. Je me suis tout de même forcé, et j'ai, tant bien que mal, continué à scruter l'écran avec (de moins en moins de) conviction.Pourtant, ça n'avait pas trop mal commencé. Une scène d'intro assez classe, un rythme lent mais pas insupportable, et un synopsis qui donnait vraiment envie. Quand soudain, l'hystérie des personnages au cours d'un évènement, assez indéterminé d'ailleurs, ( donnant lieu à une des scénes les plus génantes/chiantes/insupportables/longues que j'ai pu voir) sonna le glas de mon intérêt pour le film. Après ça, des scènes obscures s'enchaînent et les personnages se mettent à disserter de manière assommante. Jamais je ne me suis senti aussi bête au cinéma. C'est bien simple à partir d'un certains moments je ne comprenais plus que 10/20% de ce qu'il se passait, de ce fait le propos de Tarkovski m'a semblé plus que hermétique.
Malgré tout, certains passages tiennent du génie notamment toute la fin et l'introduction. Le reste m'a laissé un goût amer, mes attentes ayant été douché (lolilol). Comme pour Stalker, je pense que c'est un film qu'il faut revoir. Est-ce que j'en aurai le courage ? Pas avant un LONG moment ...