Après Overlord, dynamique mais peu remarqué, J. Avery met en scène Samaritan, film co-produit et interprété par Sylvester Stallone.
Le rôle du marginal qui sort de sa retraite pour devenir héros, ça vous dit quelque chose ?
La série B qui caricature l'ensemble de ses personnages est au rendez-vous, du méchant qui vole la balle d'un enfant à celui qui casse une télévision ... C'est voulu mais néanmoins usant.
Les références aux films de type vigilante movie ou apparentés sont évidentes, on peut penser facilement aux mauvais Punisher (1989), Ghost Rider ou Blade, et en particulier à Léon (1994) et cette invraisemblable relation tueur - enfant.
Sans temps morts et malgré un scenario sans la moindre once d'originalité, l'histoire prend bien et on se prend tout d'abord au jeu. La banalité de l'histoire et la critique sociale à la petite semaine font ensuite leur travail de sape, la révélation de fin quand à l'identité du héros se devine quand à elle dès les dix premières minutes du métrage. La subtilité et les surprises ne seront jamais de la partie.
L'interprétation donne du moyen au faible, l'acteur scandinave de service n'aura pas été oublié ...
Les décors sont bien choisis et font leur travail immersif.
Le rendu du filmage/découpage des scènes d'action est brouillon, jusqu'à l'illisible parfois.
Les effets pyrotechniques ne sont pas très heureux.
La musique fait le boulot.
Certaines répliques sont réellement consternantes, sans parler de la morale bien et mal en chacun ...
Le divertissement est manifeste, le rythme ne manque pas et le format 1H30, dans la lignée du genre, est appréciable, ... Pour le reste ...
Concours de barbe ...