Le roi de la série B

La famille Orsini, originaire de l’île de beauté, règnent sur Marseille d’une main de fer, commanditant des assassinats à la pelle telle une version française de la famille Corleone, un an avant la sortie du film de Coppola.

Seulement voilà, un beau jour l’arroseur devient arrosé et c’est au tour des 2 frères aînés de la famille de subir le joug d’un tueur professionnel.

Derrière ces crimes coup sur coup se cache un certain Forestier, candidat à la municipale de la cité phocéenne et personnage aux intentions pour le moins douteuse et à l’honnêteté vacillante. En effet, ce politicard est non seulement un expert en répression policière mais aussi un ponte du trafic immobilier d’où son intention d’attenter à la vie des frères Orsiny, détenteurs de nombreux contrats terriens.

Seulement voilà un 3ème frère Orsiny, Louis alias Jean Yanne à contre-courant existe et réside en Thaïlande, loin du brouhaha de la cité phocéenne. 10ans auparavant, ce dernier s’est installé en plein cœur de la forêt avec une armée de khmers à son service. Apprenant les agissements de Forestier, Louis décide de revenir en France pour accomplir sa vengeance.

Une fois de plus avec ce film, Yves Boisset montre qu’il est le roi de la série B à la française quand bien même la concurrence hexagonale est déplorable à ce niveau là. Le cinéma français a en effet eu, dans sa grande majorité du moins, la brillante idée de tourner le dos aux films de genre, genre justement trop mineur pour la pseudo grandeur de son cinéma majeur.

Enfin remercions simplement Yves Boisset de nous avoir donné tous ces très bon films, qu’ils soient de genre ou non.