Une séquence d'intro qui nous promet un bon petit thriller chabrolien de derrière les fagots. On prend... Et en plus, il y a l'excellent Maurice Ronet et le tout aussi excellent Anthony Perkins, Norman Bates dans un Chabrol, ouais... Ah bah non, les minutes suivantes se dirigent plus vers le portrait au vitriol de la bourgeoisie, petite cuisine dans laquelle Chabrol excellait... Pourquoi pas ??? Un drame bourgeois mâtiné de thriller, le réalisateur avait réussi magistralement cette exercice deux ans après avec La Femme infidèle... Mais là non...
Décors kitschs, acteurs en total roue libre, scénario qui l'est encore plus, rythme qui a décidé qu'il allait faire grève, portraits de personnages caricaturaux jusqu'à l'overdose, migraines assurées parce que ça s'agite et braille tout le temps entrecoupées d'endormissement parce qu'on s'ennuie évidemment.
Un raté chabrolien ??? Un complètement raté chabrolien, oui...