Pourquoi poétique ? Parce que ce film m'a bousculé dans les bras de Morphée entre rêve et cécité mentale, à tel point qu'il a fallu que je regarde le dernier quart d'heure au petit matin pour stopper l'infatigable boucle qu'Escher avait tracé dans mon esprit. Qui est Marie ou qu'est-ce que Marie... Même après avoir vu "la fin", je suis restée sous le charme délicieux de cette énigme cinématographique avec ses temps d'exposition quasi-astraux et sa mélancolie déroutante...
D'un réalisme attachant (le personnage de Jean est Tahrriblement interprété), cette rêverie donne à voyager hors des carcans de la logique moderne pour le plus grand bien de nos cerveaux.