…il tue par plaisir, désir et avarice. […] Il est le héraut de la mort »
L'astronaute Brent est envoyé secourir Taylor. Sur la planète des singes, il abouche un reliquat d’humanité, des mutants télépathes.
Il n’atteint jamais les sommets du volet précédent, à cause d’un scénario aberrant, d’un rythme aléatoire, itératif lors de la première partie et la faible présence des singes. La métaphore des hommes vénérant une bombe n’est pas des plus subtiles et il y a une incohérence immense : pourquoi ces humains dotés de pouvoirs n’ont pas pris l’ascendant sur les primates ? Même si visionner le docteur Zaïus dénudé dans un sauna est très cocasse, ce n’est tout de même pas fort sérieux. Néanmoins, le sujet salvateur du film est l’armement nucléaire (étant le reflet de son époque avec la Guerre Froide omniprésente dans le cinéma de ces années) même si grotesquement utilisé et le twist final qui ne devait pas rendre possible une éventuelle suite est assurément pessimiste.