Brantley Fox (Michael J.Fox), jeune homme de 24 ans, natif du Kansas débarque à New-York avec comme seuls bagages, sa naïveté et son envie de succès. Après un générique estampillé office de tourisme new-yorkais, Brantley parvient à se faire embaucher comme coursier dans la multinationale de son oncle Howard Prescott (Richard Jordan, caricature absolue de la réussite dans l’Amérique reaganienne). Herbert Ross («Footlose») dépeint un monde patriarcal en apparences, mais mené en sous-mains par la gente féminine. Et c’est justement son coup de foudre avec Christy Wills (Helen Slater), jeune cadre de la compagnie, et sa rencontre mouvementée (et c’est un doux euphémisme) avec la très sulfureuse Vera (Margaret Whitton) qui donneront à Brantley, l’envie et le coup de pouce pour sa carrière en devenir. Avec un sens inné des affaires, énormément de culot et surtout un bon timing, Brantley commence à grimper un à un les échelons de la société. Menant à la fois une vie de cadre et de manutentionnaire, Brantley apprend tous les rouages du monde des affaires. Pas le temps de souffler devant cette fable parfois grinçante mais toujours drôle, sur l’amour et le pouvoir, sur la réussite et l’intégrité. Michael J.Fox, avec la même fougue que dans «Retour vers le futur» livre une prestation schizophrène tonitruante au sein d’une véritable comédie de boulevard qui enchaîne sans discontinuer les quiproquos vaudevillesques et les situations comiques pour notre plus grand plaisir.