Dingo Pictures a (une fois de plus) plagié la version de Disney en réalisant ce moyen-métrage intitulé Le seigneur de la jungle (1999), que l’on pourrait plutôt appeler "La honte de la jungle", tant cette version s’avère mauvaise et flinguée de bout en bout. Une version sous acide de Tarzan que l’on jurerait avoir été réalisée sous Microsoft Paint® tant le résultat s’avère misérable.
Comme à leur habitude chez Dingo Pictures, le manque d’argent et surtout, le manque de talent, les ont obligés à recycler maintes et maintes fois les mêmes images, n’hésitant pas un seul instant à faire une sorte de crossover improbable avec Le Roi Lion en réutilisant des passages entiers qu’ils avaient réalisés pour Le Roi Lion: Les Nouvelles Aventures (1994), leur version lowcost du Roi Lion de Disney.
Le film alterne les plans se déroulant dans la jungle et dans la savane (!), du grand WTF comme ils savent si bien (si mal) le faire. Ce sosie de Tarzan évolue ainsi au milieu des singes, des crocodiles, des lions et même des hyènes. Et ils ne se sont pas arrêté en si bon chemin, puisqu’ils ont même repris le thème musical d’Aladin et la lampe magique (1993), un de leurs précédents films foireux.
Et comme cela n’est jamais suffisant, dans la version française, il y a carrément des passages où les doubleurs se sont fait la malle ! Plus aucune ligne de dialogue, malgré le fait que les personnages continuent de dialoguer entre eux. Le narrateur quant à lui, est incarné par une espèce de piaf sans poil qui prend à chaque fois des poses lascives.
Pour les plus masochistes d’entre vous, si le cœur vous en dit, ils ont un catalogue long comme le bras. On leur doit notamment pêle-mêle : Aladin et la lampe magique (1993), Le Roi Lion : Les Nouvelles Aventures (1994), Goldie: Le Prince de la Forêt (1994) : copie de Bambi, Pocahontas (1995), Notre Dame (1996), A la recherche des Dalmatiens (1997) ou encore Les musiciens municipaux de Bremen (1997).
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