Il n'y a pas de version longue

Ceci n'est pas une critique.

Très récemment en sortant de" les anneaux de pouvoir ", restant totalement sur ma faim, avec l'impression qu'on venait de me passer l'apéritif sous le nez sans que je n'ai le temps d'y goutter... Un prekel c'est bien un peu un apéritif aussi non ?

Je décide de me mêttre à table une bonne fois pour toute, en m'enquillant la première traversée des versions longues.

Pas question d'en laisser une miette, aprés tout la série amazon m'avait in fine mis en appétit et dans une telle tension de frustration, qu'il me fallait bien ça .

Ayant vus chaque film en salle à leurs sorties, j'en étais à l'époque plutôt galvanisé, au point que j'allais me déniaiser en m'enfilant le livre complet.

Je suis venu au livre par les films, à Tolkien par Peter Jackson.

Alors ces versions longues je les regardais de trés loin avec une apréhension certaine, quand au potentiel gaspi, ou goût de menus de plats réchauffés au micro onde, et au possible effet désacralisant, donc indigeste, pour rester dans le champ lexical gastro-nomique.

Car il en faut de l'appétit pour ces quasi 12 heures !

Mais ça vaut vraiment le coup, c'est envoutant au possible, délicieux.

En entrée, La Communauté de l'anneau est à peine rallongée mais apporte déjà de nombreux élements pour enrichir la narration, oniriser l'ensemble.

C'est un régal touchant en de nombreux points, surtout d 'un point de vue descriptif et "elfique ".

Le plat de résitance, Les deux Tours, amplifie le mouvement avec ses 45 minutes minutes supplémentaires.

Le terrain est vraiment bien préparé, l'univers de P. Jackson y devient de plus en plus caracteristique.

Au dessert, le Retour du Roi enfin, est une apothéose tellement bien préparée, c'est 1h de rallonge, pour un feu d'artifce, bouquet final d'une amplitude et finesse remarquable, un vrai travail d 'orfevre, il s'agit vraiment d'introniser le Roi !

Saroumane nous livre un peu plus des clefs de son funeste destin, la prise d'Osgilitah est remarquablement assombrie et l'on peut mieux "pénetrer " la communauté et "l'organisation" des Orcs, l'armée des morts est vraiment Mortelle !!!

Nous connaissions le grand oeil de Sauron, mais nous voyions enfin sa bouche !

Golum est vraiment maginifé et quasi orifié ;^), nos Hobbits quand à eux sont plus adorables que jamais, Pippin et Merry ont des airs bromantiques, quasi amoureux ,Ils sont géméllaires, âmes soeurs ; il manquait vraiment ces rallonges pour nous montrer leur importance, au delà du simple duo de "clowns boulets", on les rencontre vraiment.

Sam ! mais Sam ! quel Héros !

Et ici plus que jamais, même si on le sait par le texte, le fait que le Seigneur des anneaux est aussi (et peut être surtout ) une incroyable histoire d'amitié, dans ce troisième et final opus, l'hommage à l'Amitié est rendu à l'honneur de partout.

Certaines scènes asbentes des versions écrans apparaissent enfin et l'on se demande, comment est il possible qu'elles aient été coupées précédément ( ex/ rencontre entre Gandalf et le Roi sorcier = grand moment de stupeur et suspens.) il ya quelues WTf comme ça .

Je ne peux pas les divulgacher trop ici.

La bataille et de nombreux élements périphériques, est tellement enrichie qu'elle prend toute sa valeur et son intensité . Grand moment épique.

Bref, Le Retour du Roi version longue c'est le sommun, il n'y a aucune raison de s'en priver, au contraire cela donne une consistance indispensable à l'ensemble de l'oeuvre et au projet de P. Jackson.

Limite 20 ans aprés j'ai enfin vu Le seigneur des anneaux .

Il n'y a pas de version longue, c'est la trilogie écran qui est une version courte tout simplement.

J'en suis repus, il était temps . À la fin, j'ai applaudis .