Je dois dire que je suis quand même vachement déçu en revoyant ce film. Finalement, Kevin Smith avait tort en disant que les trois films se résumaient à des gens qui marchent. Car dans le deuxième épisode, il y a tellement de personnages et d'histoires en parallèle, qu'il ne se passe rien, on reste donc sur place (à part Gandalf qui est le seul à vraiment progresser puisqu'il est ellipsé).
Le problème du film, pour moi, c'est donc ça: vouloir trop enr aconter et finalement ne rien raconter. Le film est pauvre en action et , à part le double combat qui prend une heure du film, il n'y a rien de vraiment mémorable (d'ailleurs je ne me souvenais de rien à part le combat, dont le skate-bouclier de Legolas, avant de remettre ce film ce soir). Les personnages aussi n'ont pas le temps d'être creusés. Faut dire qu'il y en a tellement dans cet épisode. On perd du temps à présenter des nouveaux, on oublie un peu les anciens (surtout Frodon). le pire c'est qu'aucun de ces nouveaux pesonnages n'est très charismatique. Faut dire qu'ils ont peu de place pour nous épater. Là où Boromir partageait ses angoisses, Faramir semble aussi fade que Céline Dion. En plus, dans cet épisode ci les histoires d'amour prennent plus d'importance et c'est pas très subtil (merci Fran? ce sera encore le cas dans Lovely Bones qui m'a été indigeste de ce côté là).
Question mise en scène, j'en reviens aux mêmes commentaires que pour le premier épisode. Y a des choses sympas, mais les combats restent un peu brouillon par moment, les effets spéciaux numériques sont en général assez pauvre (surtout le combat de Gandalf en ouverture), les effets à la old school fonctionnent mieux, certains moments sont un peu risibles en soi (surtout les phrases chocs de Legolas). En fait, le premier film prenait son temps (trop?). Ici il y a tellement de choses à gérer que Jackson doit mettre un coup d'accélérateur et n'a donc pas le temps de construire l'ambiance autour d'une scène ou d'un plan clef, et ainsi, le personnage de Legolas fait partie de ceux qui en souffrent le plus (faut dire que son texte est tellement ridicule).
Bref, cette histoire de godemichets m'a ennuyé, ca r il n'ya rien de vraiment intéressant qui s'y déroule. Le seul plaisir c'est quand Peter Jackson filme ses orques et les fait intéragir, on y retrouve tout ce qui fait le charme du réalisateur : des monstres, des effets old school, des idées grotesques qui fonctionnent.