Le Serpent Blanc n'est certes pas dénué de charme ni de qualités techniques (joli graphisme et bande son agréable) compte tenu de son ancienneté...
Mais j'ai franchement du mal à croire, outre ses quelques scènes fantastiques pour le moins spectaculaires (surtout sur la fin), ou encore sa jolie introduction, qu'il ait réellement pu inspirer les Miyazaki et autres grands noms de l'animation japonaise...
Parce qu'il y a là justement tous les défauts majeurs que tenteront d'éviter ces successeurs : de la mièvrerie à gogo, du manichéisme de partout, des animaux "potiches" qui parlent, des dialogues d'une pauvreté effarante... Autrement dit le syndrome Walt Disney, dont Le Serpent Blanc semble être affecté, à tel point qu'on a vraiment l'impression qu'il en est...
Après, d'aucuns diront que le film de Taiji Yabushita reste destiné aux enfants. Et moi je leur répondrai que la plupart des productions Ghibli le sont aussi, et pourtant les plus grands s'y retrouvent.