Disney apporte de la magie et de la poésie à l’histoire vraie d’Ivan, gorille de cirque, dont le numéro consistait à peindre des tableaux. Le film est censé encourager la sortie des animaux des cages, avec pour sujet de fond l’empathie, mais il s’avère affreusement complaisant à l’égard du monde du cirque, à tel point que l’on a l’impression que la production baigne en pleine nostalgie.
Vous l’avez compris, l’œuvre m’a mis mal à l’aise. Je n’ai pas apprécié l’hypocrisie ambiante de la production, qui dénonce tout en caressant dans le sens du poil, avec une démagogie absolue qui gâche littéralement tout l’intérêt du spectacle.
D’un point de vue technique, le film et ses effets spéciaux sont très bien réalisés, les personnages sont attachants, mais le rythme est lent, l’ambiance monotone, entre le triste et le glauque. Je me suis beaucoup ennuyé.
J’ai apprécié la performance de Bryan Cranston, malgré la définition extrêmement discutable de son personnage (trop complaisant).
C’est un beau film, avec de belles intentions, mais je n’ai pas accroché. Il faut dire que le thème est extrêmement sensible tant il divise le public, et le résultat ne m’a ni fait rêver, ni enchanter, j’ai trouvé ça plutôt désespérant pour être honnête.