Pour un film annoncé comme un ”thriller”, je m’attendais à nettement mieux. Le 5/10 est une fois de plus une ”note par défaut”. Ce n’est ni un très bon film mais ni un des plus médiocres non plus.
Je ne peux pas écrire que c’est mal joué et que l’intrigue ne tient absolument pas debout en collectionnant les incohérences toutes les 2 minutes. Toutefois l’ensemble donne une singulière impression, finalement plutôt brouillonne (je ne veux rien "spoiler" mais l'histoire est plutôt tordue).
Les acteurs jouent cependant chacun leur personnage de façon honorable. J’ai même retrouvé, avec plaisir, notamment Belen Rueda (L’orphelinat, Les yeux de Julia, El Cuerpo (The Body), etc.) ainsi que Mano Solo (La isla minima) et Alex Brendemühl, toujours ”magnétique” (Le médecin de famille, Insensibles, Mal de pierres).
Durant tout le film, je n’ai pas eu à lutter contre le sommeil mais si je ne me suis pas endormie, je n’ai pas été accrochée à l’histoire plus que ça.
Je m’attendais peut être trop à sinon de l’excellent du moins du ”très bon” en matière de cinéma ibérique comme les thrillers de Oriol Paulo avec ”L’accusé” en 2016 ("Contratiempo" en VO) et ”The Body” ("El Cuerpo" en VO) en 2012, ”Mirage” en 2019 ("Durante la tormenta" en VO).
Bref "Le silence de la ville blanche" n'est pas un film dispensable à 100 % mais il fait partie de ces films que je pense oublier assez vite.