Après Mirage et Le Gardien invisible, c'est le troisième thriller espagnol que je découvre sur Netflix en peu de temps et une chose est sûre, malgré des prémices intéressantes, Le Silence de la ville blanche est un très faible film policier et je me trouve presque dur de lui mettre 3/10 mais de l'autre côté, la note supérieure aurait été un peu exagéré aussi. Parce que tout n'est pas à jeter dans le film de Daniel Calparsoro, notamment la première demi-heure qui laisse planer le suspense quant à la qualité du film mais dans l'ensemble, qu'est-ce que c'était mou du genou!!
Franchement, on est censé être dans un thriller mais il n'y a aucune tension digne de ce nom, à aucun moment, le réalisateur arrive à nous affoler le palpitant ne serait-ce que dix minutes, non, on a droit à une intrigue déjà vu dix milliards de fois avec des personnages je dois le dire assez peu sympathiques comme les deux protagonistes interprétés assez calamiteusement par Belen Rueda et Javier Rey (je vous laisse deviner la qualité des seconds rôles) et un serial-killer en mode random quand il s'agit de faciliter le travail du scénariste
on nous le présente comme une personne très méthodique dans son modus operandi et pourtant, quand il s'apprête à tuer les deux "héros", ils s'en sortent avec une déconcertante facilité
Bref, Le Silence de la ville blanche n'est bon ni dans le fond, ni dans la forme, mon expérience de visionnage s'apparentant à l'impression d'être face à mon pépé qui me lisait un roman policier lambda en s'endormant toutes les dix minutes!!