Plus (Cherchez Hortense, Tout de suite maintenant) ou moins (Les envoûtés) aimés tous les films de Pascal Bonitzer jusqu’ici. Le beau casting de celui-ci était très alléchant. Très bavard comme d’habitude, j’ai trouvé le scénario (inspirée d’une histoire vraie) aussi charmant qu’acide et souvent cruel. Et puis le milieu des ventes aux enchères et des commissaires priseurs est assez rarement traité au cinéma. Une vision de l’art et de sa marchandisation très réussie à mon goût. Même en y connaissant rien, on ne s’ennuie pas une seule minute. L’ensemble est rythmé, sans temps morts, sans longueurs. Les dialogues sont savoureux et font mouche en permanence. L’ensemble du casting est aussi solide que convaincant. Chacun sert avec brio un personnage parfaitement écrit. Léa Drucker en tête, même si elle joue là plus un second rôle. Bref, le tout est d’une efficacité redoutable. A soixante-dix huit ans, Pascal Bonitzer en a encore sous le pied. Une excellente surprise pour un très bon moment. Assez jubilatoire donc.