Sympa le film.


Je savais pas trop ce que c'était, le titre m'a simplement interpellé, alors je l'ai chopé. Puis seulement j'ai reconnu le nom du réalisateur, enfin je n'étais plus très sûr si c'était bien celui auquel je pensais et puis je me suis dit que ce nom si bizarre, il n'y en avait qu'un comme ça, surtout dans le cinéma indépendant. Et enfin j'ai vu le casting qui m'a paru fort sympathique pour un petit film indie.


Le scénario m'a surpris : il s'agit en fait de quatre histoires, je m'attendais à quelque chose de plus continu et donc à voir Danny De Vito, par exemple, dans un tout petit rôle. Les films à sketches ne sont pas ce que je préfère mais bon, c'est tout de même chouette : chaque histoire est assez forte et chaque fois qu'on s'imagine que c'est moins bien que les autres, l'auteur relance son intrigue, surprend son spectateur par un nouvel élément. AU final c'est le troisième segment que j'ai le moins aimé, le premier étant mon préféré. D'ailleurs, ce qui ennuie, c'est l'impression que chacune de ces histoires aurait pu donner lieu à un chouette long métrage (n'aurait-il pas été sympa d'avoir la quadrilogie du Teckel ? Un coffret à ranger précieusement aux côté de ceux de Alien et Predator). Il y a tout de même quelques creux narratifs, même si j'ai bien aimé ces histoires (je les verrais bien en BD, tiens, illustrées par un auteur indépendant !).


La mise en scène est bonne. Le réalisateur découpe sobrement. Le style est clairement indie, mais ça marche, on n'est pas dans le cliché. Et puis surtout, je craignais un rythme lent et mou comme c'est souvent le cas pour ce genre de film, mais non, le montage est plutôt soutenu. La photographie est agréable. Les acteurs sont également assez bons (quel bonheur de revoir Danny De Vito et puis tous les autres sont excellents, y compris les gosses et le chien).


Bref, c'était sympa à suivre mais j'en aurais voulu plus.


PS : à la fin, j'aurais aussi fait passer un cycliste dessus.

Fatpooper
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le 5 sept. 2016

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Fatpooper

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