Le Palais Maudit
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Loin de ses polars contemporains, Ringo Lam nous plonge avec Le Temple du Lotus Rouge dans un film en costume. Ce film d’arts-martiaux aux envolées wu xia pianistes se déroule essentiellement en intérieur. Le temple est une prison rappelant pour l’occasion Indiana Jones et le Temple maudit (1984), un lieu d’horreur où règne une ambiance glauque. Une prison dirigée par un personnage démoniaque, un bad guy (espèce de colonel Walter E. Kurtz qui aurait viré psychopathe) qui tient ses promesses dans la folie destructrice qui le caractérise. Un maître tout puissant usant de ses sujets/prisonniers comme il l’entend. Un despote à la tête d’un empire sadique où s’y livre de terribles exactions. L’ensemble est savamment mis en scène par Ringo Lam qui parvient à offrir une œuvre à la fois distrayante et sombre. L’intrigue enfantés par son frère Nam Yin et l’acteur-scénariste Wong Wan-Choi puisse dans l’Histoire chinoise avec l’anéantissement du Temple Shaolin par les mandchous. Très vite, elle prend les libertés d’une fiction de cinéma et nous plonge dans un temple remplit de pièges mortels de bande dessinée. Ringo Lam dégaine alors un récit gore et violent, ponctué de scènes humoristiques (on appréciera certains échanges de répliques) qui adoucit un ensemble d’une profonde noirceur. Ce mélange est habilement orchestré en adoptant un rythme constant, et qui offre pour l’occasion un quota de scènes d’actions plus que respectables. Les combats, câblés sont vifs et puissants. Ils savent être originaux, bien qu’ils souffrent par moment d’un problème de montage et de cohérences. Des soucis mineurs qui ne gâchent en rien cette quinzième réalisation de l’auteur.
Le Temple du Lotus Rouge est un huit-clos étouffant qui livre un divertissement spectaculaire. Un kung-fu pian qui se veut décalé et efficace.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/08/14/le-temple-du-lotus-rouge-1994-ringo-lam-avis/)
Créée
le 10 sept. 2013
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