Les aéroports, ces fourmilières humaines où les cultures se croisent, les langues se mélangent et où toutes les différences forment un tout. Chaque aéroport est différent. Trop grand ou trop petit. Attractif ou terriblement ennuyeux. Chaque aéroport a son charme et ses défauts.
Parmi tous les aéroports, un seul, JFK à New York City. C’est dans celui-ci que Viktor Navroski se trouve emprisonné suite à une faille légale. Les panneaux affichent Vancouver, Séoul ou encore Vienne. Les villes défilent, les avions s’envolent. À la sortie se trouve New York City. Viktor est à la fois si proche d’être partout mais à la place il est nul part. Seul, dans l’attente de voir ses papiers être validés par son pays où la révolution déstabilise le régime pour peut-être des semaines, des mois ou des années.
Dans cette situation, Viktor paraît comme un ingénu. Lui qui ne balbutie que quelques mots d’anglais, qui peine à comprendre pleinement ce qui se passe et qui ne réussit pas à se faire comprendre. The Terminal va nous montrer l'attente de Viktor qui garde l'espoir que sa situation se débloque un jour ou l'autre. Le terminal le verra évoluer dans cet environnement qui lui sera d'abord hostile puis deviendra son meilleur allié.
En plus de nous faire découvrir une histoire originale, ce film peut nous amuser tant dans ses situations cocasses que dans ses critiques de l’Amérique, passant de l’absurdité administrative à la violence policière.
Un film léger et bien tourné qui réussit à nous décrocher quelques sourires et qui laisse parfois un peu rêveur.