Dans un futur proche (à l'époque du film), où la troisième guerre mondiale fait rage, un chirurgien au coeur brisé (mais qui aime beaucoup les chiens) se consacre à son métier dans une antenne chirurgicale, jusqu'à ce qu'il rencontre une infirmière idéaliste.
Décidément, les sujets romantiques ne vont pas à Alain Delon, mais ici, c'est un sommet de cucuterie, où Alain s'inquiète pour cette infirmière qui tousse, qui lui dit que la guerre c'est mal, et qui a de longues réflexions philosophiques sur ses chiens.
Cette jeune femme, que joue Véronique Jeannot pour son premier rôle au cinéma, est d'une grande transparence, laissant furtivement voir sa poitrine (comme souvent dans des productions Alain Delon), et qui courra vers un champ de coquelicots.
A noter que dans le casting, on retrouve Bernard Giraudeau, Bernard Le Coq, et un jeune Jean-Pierre Bacri, dont c'était également le premier rôle au cinéma, qui incarne un anesthésiste.
Les passages concernant cette guerre (indéterminée, dans un lieu lui aussi inconnu) sont peut-être ce qu'il y a de plus intéressant, avec un passage dans une grotte où les cadavres ont littéralement fusionnés avec des morceaux de fer, car la chaleur d'une bombe a dû les foudroyer sur place.
Mais pour le reste, ce curieux mélange d'histoire d'amour au temps de la guerre ne fonctionne pas, malgré la musique de Philippe Sarde.