Une histoire que je ne connaissais pas, où lorsque le Parti Communiste envoyait des enfants du sud dans des familles d'accueil du nord de l'Italie afin de disposer d'un meilleur confort de vie.
C'est le déracinement qui est mis en scène ici avec l'impact qu'il a pu avoir sur les différents protagonistes.
Amerigo, violoniste reconnu, revient adulte chez sa mère biologique qui vient de décéder.
Amerigo enfant, devait donc quitter sa mère Antonietta, avec l'accord de celle-ci pour aller vivre quelques mois dans le nord où il trouvera une deuxième famille dont une femme célibataire Derna.
Le personnage d'Antonietta est intéressant et difficile à appréhender dans l'amour qu'elle a parfois du mal à témoigner à son fils. C'est certainement parce que toutes ses forces sont concentrées vers sa survie et surtout celle de son fils. C'est une catholique très pauvre qui semble assez froide, mais très belle femme suscitant les convoitises.
Derna, la solitaire qui recueille Amerigo par accident, va finalement voir ce dernier combler le vide affectif de sa vie, que la guerre a bouleversée. À l'opposé d'Antonietta, c'est une militante communiste, qui a perdu son amour de jeunesse pendant la guerre.
Les deux femmes sont donc assez différentes.
Le choix d'Amerigo de rester avec l'une ou l'autre amènera forcément un déchirement, puisque tout le monde ne pourra pas être gagnant. On comprend assez rapidement que ses perspectives d'avenir seront meilleures dans sa famille d'adoption.
Une belle histoire à découvrir.