(...) Instantanément, l’intrigue nous happe dans un écheveau complexe, presque trop dense. Les scènes s’enchaînent à une vitesse fulgurante, sans un seul moment pour nous laissé souffler et assimiler les informations, et pourtant on a jamais l’impression d’être largué. Une performance rare et appréciable (...) LE TROISIÈME HOMME reprend avec succès les codes du film noir – trahisons, mensonges, hommes virils, et bien sûr le plus important les ruelles glauques et les traditionnels complets et feutres gris – en y ajoutant une petite touche personnelle, le visage blafard d‘Orson Welles, le Monsieur Plus du film. À classer au côté des classiques du genre, entre Sunset Boulevard, Le Faucon Maltais et Chinatown.
critique par Paul, pour Le Blog du Cinéma