Le Troisième Homme est un chef d’œuvre. Ce thriller, polar, d’ailleurs considéré comme l’un des meilleurs films noirs, ce qui est tout bonnement vrai en tout cas pour moi car il est quasi parfait sur tous les points. Présenté en compétition officielle au 3ème Festival De Cannes en 1949, le film obtiendra le Grand Prix qui est égal à La Palme D’Or qui ne fut créé qu’en 1955, et c’est amplement mérité. Il obtiendra par la suite également un Oscar pour la meilleure photographie en 1951 et cela va sans dire, lorsque l’on découvre ce film que c’est évident qu’il l’est obtenu.
Un film brillant sous toutes ses coutures, de l’histoire prenante et captivante qui arrive parfois à perdre le spectateur dans les méandres de celle-ci en passant par son atmosphère sombre, lugubre mais attrayante, sa mise en scène absolument parfaite pour un film de cette époque car replaçons nous dans le contexte nous sommes quelques années après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ici projeté dans la ville en ruine de Vienne en Autriche. Un film bluffant de jeux d’ombres et de lumières qui rende ce film riche en tout points et donc assez visuel.
La bande son est aussi un atout maître à ce métrage car ici ce sont des compositions récurrentes de notes de Cithare interprétés par Anton Karas rendant donc à l’ensemble un certain charme.
Le point fort de ce film noir savoureux vaut à la réalisation parfaite de Carol Reed, qui nous offre des plans d’une richesse visuelle assez forts. Le très bon casting est porté par des acteurs d’une justesse dans leurs rôles avec : Joseph Cotten très bon, Alida Valli très bien, Trevor Howard très bon, Bernard Lee très bon, Orson Welles excellent, Paul Hörbiger très bon, Siegfried Breuer très bon, Ernst Deutch très bon.
Un chef d’œuvre et un classique du film noir, qui même sans être totalement parfait, vaut le coup qu’on s’y attarde, et cette musique de ce Troisième Homme reste encore en tête, tout comme le visage de Orson Welles.
Ma note : 9/10 !