La cellule souche
Le Trou... C'est fou comme je l'ai mis de côté, lui, un peu gêné parce que, devant cette déferlante de compliments particulièrement mérités, je sens bien que je vais surtout devoir expliquer ma...
Par
le 22 févr. 2012
77 j'aime
17
En 1960, alors qu’il se trouve au crépuscule de sa vie, Jacques Becker réalise « Le Trou » qui marque l’aboutissement thématique et plastique d’une des plus belles filmographies du cinéma français.Alors qu’il se trouve incarcéré à la prison de la santé, Claude Gaspard change de cellule et se retrouve en compagnie de 4 autres détenus : Manu, Roland, Monseigneur et Jo. Passée une brève période de méfiance, ces derniers mettent Claude dans la confidence, les détenus préparent une évasion en creusant un trou au milieu de la cellule.Le film de Becker oscille entre une sécheresse digne d’un film de Bresson et une chaleur humaine et des échanges savoureux qui n’ont rien à envier aux films de Renoir ou de Carné. L’équilibre qui en ressort touche au cinéma pur et marque un condensé parfait d’une certaine histoire du cinéma français, celle d’un réalisme brut et d’une constante inventivité visuelle.Merci Monsieur Becker.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Top 10 Films
Créée
le 2 févr. 2025
Critique lue 1 fois
D'autres avis sur Le Trou
Le Trou... C'est fou comme je l'ai mis de côté, lui, un peu gêné parce que, devant cette déferlante de compliments particulièrement mérités, je sens bien que je vais surtout devoir expliquer ma...
Par
le 22 févr. 2012
77 j'aime
17
Prison de la Santé, Paris, un jeune homme du nom de Gaspard, propre sur lui et respirant la gentillesse, est transféré dans une cellule exiguë où quatre codétenus y sont déjà entassés. Dans ce...
le 30 nov. 2015
68 j'aime
8
Film de prison d’un réalisme opaque, « Le Trou » de Jacques Becker raconte l’histoire d’une bande de prisonniers qui vont tenter de s’échapper d’une prison de Paris. Ce récit intense sait...
Par
le 4 nov. 2014
54 j'aime
2
Du même critique
Passé l’étiquette de postmoderne que l’on a souvent accolé à son nom, et qui se démode inéluctablement avec le temps, De Palma demeure, rétrospectivement, le cinéaste qui a le plus, et le mieux,...
Par
le 27 janv. 2019
2 j'aime
Réalisé pour un budget d’environ 100 000$ en sortie d’étude, Assaut a ce minimalisme et cette sobriété du premier film à petit budget. L’introduction chorale des différents protagonistes joue...
Par
le 21 oct. 2017
2 j'aime
L'universalisme du cinéma Américain classique notamment tient en grande partie à la manière dont le récit nous est conté. Une forme de structure pyramidale comprenant successivement la mise en place...
Par
le 16 juin 2024
1 j'aime