Pour le coup, il ne s'agit pas du film mais du roman de Scarborough.
un roman d'une très grande force à mon goût dans le sens ou l'auteure arrive avec très peu de protagonistes, d'autant plus exceptionnel que l'un d'eux n'est rien qu'autre que le vent, à nous tenir en haleine d'un bout à l'autre du roman. Je serais d'autant plus précise à vous dire que c'est en apnée et en habit de combat que l'on part affronter ce roman au côté de cette jeune fille bien élevée de la cote est obligée de s'exiler chez son cousin au fond du Texas.
Cette jeune demoiselle va perdre tous ses repères tout comme moi qui ne suis jamais allée au Texas. Nous découvrons ainsi côte à côte ce monde impitoyable, ce vent qui prend une place à part entière et qui domine tout. Un personnage qui la contraint à se calfeutrer chez elle et moi sous ma couette.
Puis comme une détresse n'est pas suivie forcément de moments de bonheur, elle va s'enfoncer dans sa tragédie en se mariant avec le premier homme venu afin d'échapper à la méchanceté de la femme de son cousin.
Ce roman fut porté au cinéma par Sjöström, avec Lillian Gish en 1928, un classique du cinéma muet.
Avis à tous ceux qui auraient pu voir ce film pour me décrire les scènes où le vent rentre en action.
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