Il aura fallu m'y reprendre à deux fois, mais maintenant c'est "mission accomplie" ... j'ai vu Le vent se lève, les deux "longues" heures jusqu'au bout.
Alors difficile de cacher ma déception, je n'ai ressenti aucune sympathie pour le personnage centrale, personnage égoïste à l’extrême et replié sur lui même. On s'intéresse donc (ou on devrait s'intéresser) à Jiro, petit garçon qui rêve de piloter des avions, mais qui ne peut pas parce qu’il est myope. Il décide donc de les fabriquer et lors d'un tremblement de Terre au Japon il rencontre une jeune fille qu'il va aider et dont il va tomber amoureux (ou inversement, c'est plutôt elle qui tombe amoureuse de lui) et ... et ce film est très long.
Miyazaki s'attarde vraiment trop, beaucoup trop sur les avions et l’aspect ingénierie de la chose. Les rares passages que j'ai aimé dans ce film ce sont les moments de pure rêverie, ça représente à peine 5% (et encore, même pas) du film. Ce sont les seules séquences du film qui nous rappelle que c'est du Miyazaki, ça et la direction artistique et la musique de Joe Hisaishi et les avions. ... sauf que moi cette BO ne m'a pas marqué, cette direction artistique m'a rarement transporté durant le film et les avions honnêtement ça ne me passionne pas. La deuxième partie du film est bien mieux que la première, plus humaine et plus fluide dans sa narration, mais qui ne sauve pas vraiment le film de l'ennuie.
Dans Le vent se lève, je ne retrouve donc pas toute la poésie et l'émotion des précédentes œuvres du maître Miyazaki, tous les personnages manquent d’empathie (certains sont même carrément antipathiques) et je n'ai vraiment ressenti aucun intérêt pour cette histoire d'aviation sur fond de seconde guerre mondiale. La seule chose qui aurait pu me transcender c'est cette histoire d'amour, mais non même pas ... aucun attachement pour ça non plus.