J'écris cette critique pour des amis twittos (140 caractères ne me suffisent pas) donc excusez moi si une baisse de qualité quant à ma rédaction s'en fait ressentir.
(Je crois que je suis maudit par Miyazaki, comme avec Chihiro, à cause d'un problème technique je suis obligé de récrire toute ma critique)
Pour résumer ce film en un mot, ça serait "merveilleux"
Merveilleux, adv (linternaute.com)
Exceptionnel, surprenant, prodigieux.
Voilà, ce film est exceptionnellement beau, surprenant dans son scénario comme dans sa durée (j'ai passé mon temps à craindre que la seconde que je regardais soit le dernière) et prodigieusement émouvant.
Merveilleux, n.m. (larousse.fr)
Intervention de moyens et d'êtres surnaturels, de la magie, de la féerie.
Le talent de Miyazaki à l'état pure : faire d'une histoire réaliste une invitation au voyage, un conte. La magie opère sans pour autant que le film ne s'éloigne jamais de son réalisme. Le rêve est merveilleusement mis en couleur.
Je pourrais aussi parler des personnages tous aussi attachants et intéressants les uns que les autres ou de la musique si… si… Hisaishi, si parfaite <3
Pourquoi 9 alors ?
J'ai mis du temps à trouver ce qui me dérangeait dans la première partie et j'ai fini par trouver une expression qui pouvait définir ma déception éphémère : le début était trop terre à terre. La poésie était là mais malheureusement la froideur aussi : les 5 premières minutes muettes, l'absence totale de romance ou même d'affection pendant une bonne partie du film, un point de vue trop centrer sur le personnage principal, etc.
C'est pas non plus le meilleur film de Miyazaki mais je ne saurais dire pourquoi je pense que ça reste son meilleur pour prendre sa retraite.
Et pourtant je peux pas mettre moins de 9, ce film est bien trop splendide pour se laisser déstabiliser par quelques défauts. L'histoire d'amour est si belle (j'en ai pleuré oui).
Pour le résumer à nouveau : film un peu décevant dans sa première moitié mais parfait dans sa 2ème. Ça ferait une moyenne de 9,5. Et puis non, tant pis, j'arrondis à 10. Voilà.
Miyazaki je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai (malgré ton sadisme). Une page se tourne, je tenterai de vivre avec ton univers qui m'a vu grandir sans le voir se renouveler.
PS : je recommande la VO pour pouvoir entendre un japonais dire 2 phrases en français.