Ce film est l’antithèse de Porco Rosso et même dans une certaine mesure de Top Gun, une ritournelle romantique magnifique et un poignant récit sur la maladie ayant en commun pour thème majeur : l’aviation. Ce n’est pas juste un métrage se servant d’un prétexte foireux pour y mettre des avions, à l’instar des titres précédemment cités, ce que je n’apprécie guère. Quant à la citation qui me sert de titre et qui est serinée au début de Le vent se lève, je la comprends comme un besoin d’abnégation pour se réaliser. Les dessins concernant ces colosses du ciel sont grandioses. Malgré la quasi absence du merveilleux, on sait qu’on est en présence d’un Hayao Miyazaki par la poésie déroulée. La morale pourrait être que l’homme parvient toujours à transformer de sublimes créations en arme de guerre.