Adilklan Yerzanov pose sa caméra,
ses acteurs
et nous ses spectateurs,
au milieu d'un désert de steppes,
d'éoliennes,
de poteaux électriques...
Là, toute une présentation des tares humaines –
corruption, cupidité, vol...
se fait devant tous les autres groupes,
parties prenantes ou sortes de jury...
Tout va basculer quand Yerzanov
demande l'analyse que ferait Herman Melville,
que vient-il faire ici celui-ci?
Et puis, on part dans un commentaire filmé
(et parlé) de Shakespeare -
par citations, toujours à bon escient...
Ces deux écrivains
et quelques autres nous rendent une humanité plus plaisante.
Un film financé avec des bouts de ficelle,
un film qui coûte des milliers de fois moins
qu'un seul plan fixe d'un vulgaire succès...
Résultat un film infiniment supérieur.