Peckinpah Hardcore
Le film va diviser... Encore plus que d'habitude pour du Tarantino, mais sur le plan moral essentiellement, là où les précédents Tarantino décevaient également sur la forme, avec des films...
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le 25 déc. 2015
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Un opus tarantinesque qui a eu des critiques mitigées pour ne pas dire des critiques assez assassines des fois. Pour ma part, j'avoue que je vais hurler avec les loups, avec un hurlement un chouia moins fort mais tout de même...
Enfin bref, le film dure 2 heures et 47 minutes, je ne sais pas si aujourd'hui c'est une tradition de vouloir faire durer inutilement les films mais là on en a un beau représentant de cette tradition, si elle existe. La première heure... blablablablablabla... bon OK chez Quentin Tarantino, le dialogue c'est essentiel, le bavardage c'est une de ses marques de fabrique. Une marque de fabrique absolument jouissive quand ses punchlines font acte de présence toutes les dix secondes, mais là rien... c'est fade, c'est sans saveur... Et si encore, le réalisateur en avait profité pour vraiment creuser ses personnages, mais pfff... Ça aurait pu être expédié en dix-quinze minutes à l'aise...
Bon, une fois à la mercerie qui va servir d'abri, ou du moins qui était supposée l'être ; quand ça se transforme en huit-clos... non, blague naze, et facile en plus... en huis-clos... là il y a quand même de l'intensité qui se pointe. Sur ce coup-là, on peut remercier Samuel L. Jackson et Jennifer Jason Leigh, qui sont vraiment exceptionnels et qui dominent incontestablement un casting un peu inégal, oh allez Kurt Russell n'est pas mal non plus... autrement l'autre point fort du film, c'est que les amateurs du Fusil de Tchekhov (vous chercherez ce que cela veut dire sur Google, vous êtes assez grands pour cela !!!) seront vraiment comblés.
Et on soulignera aussi une big référence par tout le film, et pas seulement pour la présence de Kurt Russell, à The Thing de John Carpenter... Tiens ça me fait penser... en toute franchise, et là c'est comme pour le dialogue, c'est impardonnable pour un Tarantino, c'est que la musique est franchement décevante, là aussi fade et surtout très oubliable... Et ça me fait pas plaisir d'écrire cela, non seulement parce qu'il s'agit d'un Tarantino mais aussi parce que cette musique a été composée en partie par celui qui est juste le plus grand compositeur de musiques de films de tous les temps, Ennio Morricone.
Bon, que dire globalement de huis-clos tarantinesque ??? Ben, il est décevant, c'est clair... La première heure est interminable, et le reste tient surtout grâce à Jackson, Leigh, Russell et à l'ami Tchekhov (bon là d'accord, Tarantino a une part de mérite... la seule, véritablement... !!!)
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Créée
le 17 févr. 2016
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4 commentaires
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