Allez, une petite intro pour les amateurs de paragraphes capillotractés (ce mot à la mode).
Ce film m'a foutu les boules (nous allons voir pourquoi). Certaines scènes prennent comme décors le palais des glaces. Et comme ça se passe à Versailles, il est clair qu'on est pas à Chantilly.

Boules, glaces, chantilly: nous sommes donc en présence d'un film sucré mais un peu écœurant.
Pouf Pouf.

Un premier point, à titre perso. POUR UNE FOIS que je vais voir un film non seulement en salle, ce qui devient rarissime ces dernières années, mais en plus en avant-première, je me dis qu'enfin mon éventuelle critique ne paraitra pas en 400eme position (sauf quand il s'agit d'un film vieux de 50 ans). Et ben, c'est complètement raté: déjà quatre critiques et 12 notes. Les boules.

Reste un film.
Qui pose au moins deux problèmes.
Le premier est celui du style. Je ne connais pas (du tout) l'œuvre de Benoît Jacquot. En tout cas ici, il utilise des effets de caméra qui laissent pour le moins pantois. Comme par exemple ces aller-retours entre les personnages lorsqu'ils se parlent, avec, parfois, un léger décalage entre le son et l'image. OK, on comprend un parti-pris. Mais on peut trouver ça maladroit, pour ne pas dire désagréable.

Le second est celui du propos. Alors d'accord, je ne suis pas armé pour aborder le film de Jacquot: je ne connais pas ses autres films, et je ne connais pas non plus le livre dont est inspiré le long-métrage. Moralité, je suis très longtemps resté sans comprendre de quoi il parlait. Quel était son angle. Son but. Et donc son intérêt.

La seule réponse à la quelle je suis parvenu, c'est que le récit nous permet de suivre la grande histoire (quatre jours autour du 14 juillet 1789) à travers le regard d'une servante du pouvoir.
Mais pour le moins, ça manque de liant, de souffle, de vision.
Louis XVI et Marie-Antoinette était un peu tyranniques mais semblaient de bonnes gens un peu perdu. Bof.

Par contre, la vision de Virginie Ledoyen dans les bras de Morphée, vêtue d'un seul drap assez peu accrocheur, m'a réconcilié avec les 99 autres minutes du film.

Du coup, j'ai peur qu'avec ce film, Benoît Jacquot ait dit adieu à l'arène médiatique.
Mais rien n'est moins sûr.

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le 18 mars 2012

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guyness

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