Largement cité comme un classique de la Cosa Nostra, il manquait à ma watchlist Les Affranchis, et je ne saurais dire comment j'ai pu passer à côté depuis tout ce temps.
En effet, porté par son trio de haute volée composé, excusez du peu, par Ray Liotta, Joe Pesci (un oscar largement mérité) et l'icone Robert de Niro, ces 3 mousquetaires modernes font leur place dans le milieu mafieux tellement iconique des 90's, présentant une image classique du mâle alpha. Mais Scorcese s'éloigne cependant peu à peu de la caricature des films de gangsters, dépeignant finalement le portrait de 3 profiteurs, qui n'ont pour eux que leurs connaissances et qui semble à peine maîtriser leur destin. Un destin finalement peu éloigné du métro-boulot-dodo.
Entre un Tommy DeVito survolté, un Henry Hill aux ambitions délirantes et un John Conway sans foi ni loi, c'est toute la vision du grand banditisme qui est remise en question.
La narration sombre et intimiste accompagnée d'une photographie toute aussi obscure confère à l'ensemble une ambiance pesante et qui tiens en haleine, quasiment 3h durant, rare sont les temps morts.
Totalement abouti dans sa narration, sa photographie et sa mise en scène, The Goodfellas offre un tableau sombre de l'Amérique de cette époque, et viens contraster la vie glorifié des gangsters de l'époque.