Le petit Nicolas prend l'avion avec des psychopathes
Ah, Nicolas Cage, cet acteur qui fait de l'expression too much un art de vivre... Regardez-le rire, regardez-le pleurer, regardez-le parler. Vous y croyez? Moi non plus.
Et c'est un peu le principe même de ce film: l'acteur principal en fait des tonnes? Alors nous aussi! Rajoutons des thèmes musicaux bien lourds, du slo-mo à chaque fois qu'on cadre ses expressions, des personnages secondaires barges (ce casting de malade quoi), des dialogues tellement badass que des poils de barbe ont poussé sur mes poils de barbe... Le résultat? Un film qui ressemble à un avion en plein crash: c'est le bordel total, on arrive pas à y croire et on est rivé sur son siège, mais c'est l'une des expériences les plus grisantes qui puissent exister.
Tout le long de votre visionnage, vous vous demanderez à quel degré vous devez prendre le film. Bien sûr, le premier est largué depuis longtemps, vous serez plutôt en train d'hésiter entre le 17 et 18ème. Entre Buscemi qui chante comme un taré, des cadavres qui pleuvent littéralement et Trejo sans moustache (!), les émotions tenteront de vous faire cracher votre estomac tout le long du trajet.
Et puis merde, Cage a les cheveux longs, c'est bien assez pour mater ce film!
Con Air, c'est la description de votre expression durant votre visionnage.