Un journaliste sans scrupule travaillant pour un magazine à scandale, est aux trousses d’un serial killer qui a pour particularité, d’être redoutable et de se déplacer… qu’en Cessna.
Adapté du "Rapace nocturne", une nouvelle de Stephen King (qui fait partie du recueil “Rêves et Cauchemars”), le film de Mark Pavia a la carrure d’un téléfilm et rien d’autre. Il n’excède pas les 90 minutes et pour cause, il n’a pas grand chose à raconter (et en même temps, la nouvelle de S. King était déjà assez mince à l’origine), c’est particulièrement monotone et le rythme invraisemblablement trop lent aura pour conséquence d’accentuer notre impatience, à savoir celui d’atteindre le générique de fin.
Malgré de bonnes idées, ces dernières s'avèrent bien trop rares pour pleinement s’en contenter, tout juste on pourra citer la scène où le vampire est enfin dévoilé au grand jour (mais pour cela, il vous faudra faire preuve d’une grande patience et pour cause, on ne voit son visage qu’à 15min de la fin (!), du moins, sous réserve que vous ne l’ayez pas déjà vu auparavant, compte tenu que l’affiche spoile connement le look du vampire).
Les Ailes de la nuit (1997) se regarde sans sourciller et s’oubliera aussitôt et ce, même si l’on ne boude pas notre plaisir d’y retrouver Miguel Ferrer dans un énième rôle détestable.
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« Ras-le-bol Merton. C’est pas parce que t’as pas de couilles, que tu peux te permettre de m’couper les miennes ! »
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