Errance des êtres. Pâleur des visages. Joie immanente. Désespoir. Poésie écrite, chantée. Déstructuration. Brouhaha. Bouillie de voix. Intimité pénétrée.
C'est avec une mélancolie mêlée d'une joie candide que les anges veillent sur notre monde. Celui-ci, comme mécanique et mort-né, gris comme la mort, retrouve de sa couleur, de sa vitalité. Le quotidien se fait magique. La vie de tous les jours un spectacle. Chaque épisode une tranche de vie sublime et heureuse.
Berlin filmée comme un personnage. Les Hommes comme des fantômes. Les anges comme des sauveurs. Bienveillant, avec le visage d'un Bruno Ganz parfait.
Poésie magique, couleur et musique, ville et vie.
Du vrai cinéma. Beau comme jamais.