I'm so disappointeeeeeed, yeah yeah yeaaaah
C'était bien parti, sauf qu'il y a véritablement un problème de train d'atterrissage.
D'abord, les stewards gays (ils le sont tous les trois komparazar, certes c'est pas réaliste mais ça on s'en fout) paraissent drôles et attachants. Celui qui noie sa tristesse dans l'alcool parce que le pilote l'a trompé, celui qui prie devant son temple hindouiste (pardon si je dis une bêtise, mais a priori il me semble que c'est ça, n'hésitez pas à corriger si c'est faux) portatif, et celui qui se défonce parce que... ça doit être habituel chez lui. Ensuite il y a l'incursion de la quasi-totalité de la classe business dans la cabine de pilotage. On a définitivement compris que la vraisemblance n'avait pas sa place ici, donc encore une fois on s'en fout, et on se marre, parce que tout de même, la cocasserie est truculente et les répliques font mouche. Il y a les stewards qui défilent, la voyante-toute-mignonne, la mère supérieure des escort-girls toujours suivie du mexicain qui lit Bolaño. en outre, le couple de jeunes mariés, le businessman qui fuit le pays, et le tombeur qui cherche lui à fuir une maîtresse un peu tarée. Tout ce beau monde fait savoir son mécontentement généré par le service déplorable jusqu'au moment où ils apprennent que l'avion, à destination du Mexique, tourne au-dessus de l'Espagne. La faute à Antonio Banderas et Pénélope Cruz qui sont contents d'avoir un enfant. Si si, y a vraiment un rapport.
BREF, à partir de ce moment-là, le scénario se met lui aussi à tourner en rond, et en gros, pendant une heure, ça va être l'orgie pour les riches et un pauvre de la classe éco dans le boeing va en profiter. Super. ça aurait pu être jubilatoire, continuer sur sa lancée avec des gags efficaces, mais non, ça devient lourd, ça stagne, bref, après avoir été dans une ambiance que l'on pourrait trouver dans le Marais, on touche clairement un fond vaseux.
Seule séquence pendant laquelle j'ai vraiment pris mon pied: la chorégraphie sur I'm so excited.
Par contre les acteurs son vraiment bons.
En clair, j'aurais du me contenter de la bande-annonce.