À la fin de la séance, j'ai pu poser des questions au réalisateur.
C'est son premier long-métrage. (J'hésite à dire moyen métrage)
Un film de genre français!
Aujourd'hui, je réalise que c'est difficile de critiquer un film surtout quand on est en face de la personne qui l'a réalisé.
Maintenant que je suis devant mon écran, je peux me lâcher ^^
En fait, j'ai trouvé le temps long pour seulement 1 heure de film.
(et encore, j'ai raté les 5 premières minutes)
Avec un scénario aussi léger, ça aurait aussi pu bien être un court-métrage et être mieux rythmé.
J'adore la brume.
Apparemment, le réalisateur aussi :)
Mais, il n'y avait pas besoin d'insister autant dessus.
À la fin de chaque scène, on se retrouve avec un plan de 5-10 secondes sur le paysage embrumé. Ce qui a surtout pour utilité de rallonger la durée du film mais c'est très chiant à regarder.
Baptiste Rouveure m'a répondu en disant que c'était pour accentuer un sentiment d'inconfort et de malaise chez le spectateur.
Ben du coup c'est réussi ^^
Mais je ne pense pas retenter l'expérience.
À part, en regardant la filmographie de Lars Von Trier et de Godard pour faire plaisir à 2 éclaireurs ;)
On peut constater que les rôles sont inversés, le chasseur devient le chassé.
Les animaux deviennent humanoïdes.
Le concept est bon mais j'ai tout de même trouvé frustrant que la chasse soit aussi facile.
Nous, les humains, on sait se défendre!
C'est en discutant avec le réalisateur que celui-ci nous a expliqué que ce n'était pas des humains à proprement parler mais que dans l'univers du film, ils étaient devenus des proies, du bétail ou même des animaux de compagnie.
Cela change donc ma vision du film.
Du coup, on a l'impression de voir La Planète des Singes sans les singes et sans Charlton Heston...
Ce qui fait que l'empathie que j'ai eue pour les personnages était quasi-nulle.
Cela remet peut-être en question notre rapport avec les animaux comme le voulait Rouveure. Mais à part vers la fin, j'ai surtout eu l'impression d'assister à un spectacle de coquilles vides.
Je salue quand même l'ambiance austère et le fait qu'il n'y ait aucun dialogue pendant l'entièreté du métrage. Oui, c'est un point positif avec le fait que je m'éclate à essayer de répéter le titre en acccéléré...