DISCLAIMER 1 : La note de 5 est une note par défaut, une note "neutre". Nous mettons la même note à tous les films car nous ne sommes pas forcément favorable à un système de notation. Seule la critique ci dessous reflète donc notre avis sur le film (attention, il se cache parfois sous une bonne couche de second degré, pas la peine de vous exciter en commentaires).
DISCLAIMER 2 : Cette critique contient potentiellement des spoilers.
Notation :
On a échangé nos mamans : + + + +
Bromance contrariée : - - - - -
Animaux mignons : + +
Fan Service : + + + + + + + + + + + + + + + + +
Le synopsis :
Quelques mois après avoir été capturé, le sorcier Gellert Grindelwald (Johnny Depp) s’échappe de sa prison de manière spectaculaire. De retour aux affaires, il entreprend alors une petite campagne politique passive-agressive envers les moldus à base de « J’ai rien contre eux MAIS…».
Alors que les ministères de la magie du monde entier s’activent pour tenter de le descendre (oui, en 1927, on s’emmerdait pas trop avec la Convention de Genève), Albus Dumbledore (Jude Law) sort Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) de sa partie de Pokémon Go et lui demande mettre la main sur Croyance Bellebosse (Ezra Miller), l’orphelin trop dark du 1er épisode que Grindelwald souhaite voir rejoindre sa cause.
Points forts :
C’EST L’UNIVERS D’HARRY POTTER.
IL Y A DES SCÈNES À POUDLARD.
ON ENTEND LA MUSIQUE D’HARRY POTTER.
C’est sombre, assez politique, mais aussi inventif et avec plusieurs niveaux de lecture. Bref, tout ce qui a fait le charme de la saga Harry Potter (et de la saga Tom-Tom et Nana avant ça).
Jude Law est plutôt classe et crédible dans son rôle de Dumbledore jeune. Même si une fois de plus on se demande à quoi sert le personnage à part envoyer des jeunes mourir à sa place.
Si Grindelwald a l’air vraiment très méchant au début (mention à son look qui ferait passer un vilain de James Bond pour un mec sain d’esprit), ses motivations gagnent en épaisseur sur la fin et sa force de conviction et de manipulation lui donne une personnalité intéressante pour la suite. Saluons aussi la performance de Johnny Depp, étonnement sobre. En tout cas pour ce qui concerne son jeu.
Pour une fois, on va vous recommander d’aller voir un film en 3D. Personnellement je l’ai vu en numérique et j’ai été un peu gêné tant la plupart des plans semblent avoir été pensés pour donner de la profondeur (des détails du décor qui passent rapidement au premier plan par exemple ou, dans les scènes d’action, des mouvements rapides vers la caméra comme si l’action fonçait vers le spectateur). Ce qui doit être cool avec la 3D mais qui donne un peu la gerbe en numérique (après j’avais peut-être aussi juste mal digéré mon déjeuner).
Bien qu’il traine sa valise partout avec lui, Norbert Dragonneau ne l’oublie nulle part et évite donc de bloquer trois lignes de métro à Châtelet pour cause de « colis suspect ».
Le point Godwin de Grindelwald. En 1927. Imbattable.
Katherine Waterston ressemble (un peu) à Valérie Lemercier. Et j’aime bien Valérie Lermercier.
Points faibles :
Si c’est le côté naturaliste et l’aspect « nouvelle histoire, nouveaux enjeux, nouveaux personnages » qui vous avait plu dans le premier film des Animaux Fantastiques, vous allez être déçu, ils sont ici assez peu mis en avant pour laisser place à une aventure beaucoup plus Harry-Potteresque (et bordélique).
Les multiples retournements de situation et l’enquête auraient pu amener une dimension un peu originale au film mais les rebondissements souvent tirés par les cheveux donnent plus l’impression de regarder « Scooby-Doo à l’école des Sorciers ».
Il y a beaucoup de personnages, chacun ayant des enjeux et des objectifs assez différents (qui vont de « Je veux connaître mon papa ! » à « Je fais que mon travail ma bonne dame » en passant par « Euh, à la base moi je suis juste venue ici pour bouder, c’est quoi ce bordel ? »). Et au final, la grande majorité d’entre eux sont survolés et n’apportent rien à l’histoire. Bon, maintenant il reste trois films pour en faire quelque chose.
Si quelqu’un se dévoue pour relever toutes les incohérences entre ce qui est dit dans les livres et ce qu’il se passe dans ce film, il devrait avoir terminé d’ici la sortie du reboot d’Harry Potter et la chambre des secrets en 2026.
Nicolas Flamel dont le maquillage « vieillissant » est encore moins réussi que celui d’Harry, Ron et Hermione à la fin du huitième film.
Il ne suffit pas de montrer la Tour Eiffel en fond tous les trois plans pour donner l’impression que l’action se passe à Paris.
Encore un film qui se fout de la gueule de l’accent des Français quand on parle en anglais.
Le Saviez-vous :
Albus Dumbledore est gay, et Johnny dèp.
On dit Wingardium LeviOsa, pas LeviosAAAA.
Les conditions idéales pour regarder ce film :
Avec toute la naïveté et tout l’amour pour l’univers d’Harry Potter dont on pouvait faire preuve à 14 ans. Mais surtout avec la naïveté (pour ne pas voir tous les défauts du film).
Ce qu’il faut en retenir :
Vivre à Paris coûte cher, mais au moins il y a de l’animation.
Si vous avez aimez ce film, vous aimerez aussi :
Dire « Harry Potter c’est devenu trop commercial ».
Les histoires de famille.
Aller chercher le caveau des Lestrange au Père Lachaise (bonne chance, c’est grand).
Vous faire le marathon Harry Potter sur Netflix.
Lire la pièce de théâtre Harry Potter et l'Enfant maudit, à peu près à un niveau similaire sur l’aspect fan service.
Titanic.
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