"Les années sauvages " est un bon petit western clairement de série B. Rudolph Maté au passé de directeur de la photographie dans nombre de grands films s'est essayé avec plus ou moins de bonheur à la réalisation (Horizons lointains, la bataille des Thermopyles, ...).
Les "années sauvages" qu'il a réalisé en 1955 est un western à la fois enjoué et dramatique. Le scénario, un peu cousu de fil blanc, faut bien dire, nous laisse facilement imaginer une "fin heureuse". En effet, un joueur professionnel injustement accusé d'un meurtre s'enfuit et se met au vert dans un ranch pendant quelque années puis revient pour récupérer sa fiancée dont il n'a plus de nouvelles et tenter de se disculper.
Ça fait toujours du bien de regarder un film avec un regard bienveillant. D'autant que l'image en technicolor est très belle et en particulier, celle du bateau à aubes "the Montana Queen"
Si maintenant, on précise c'est Tony Curtis, avec son regard un peu candide qui joue le rôle du joueur professionnel - malhonnête au départ - mais qui va se racheter très rapidement, on est bien assuré d'avoir un western plutôt sympa.
Au retour, il est accompagné d'un escroc à la petite semaine qui a senti que Tony Curtis est sûrement une bonne poire : le non moins sympathique Arthur Kennedy.
La gentille fiancée qui est une girl du saloon est jouée par Colleen Miller ; elle nous gratifie de 3 chansons très agréables à écouter mais aussi d'une plastique fort agréable à regarder.
Bien entendu, il faut des méchants : c'est Peter Van Eyck qui s'y colle avec sérieux et efficacité. C'est un méchant, oui bien sûr, mais pas de la pire espèce...
Et puis, diable, c'est un western ; par conséquent, il y a aussi des bagarres , des fusillades, des chevauchées, des poursuites, enfin tout ce qu'il faut pour en avoir pour son argent.
Petit western bien sympathique