Premier film allemand à sortir en Europe après la guerre. Le style néo-réaliste y est très (trop) appuyé dans cette évocation du sentiment de culpabilité d'un homme brisé par les exactions qu'il a vécues, alors que les anciens bourreaux continuent comme si rien ne s'était passé. Tourné dans les ruines encore fumantes d'un Berlin défiguré, le film ne manque pas de force, en dépit de quelques outrances. Staudte poursuivra notamment avec Rotation (49), analyse implacable du système nazi, devenant l'un des meilleurs représentants du cinéma est-allemand.

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le 31 juil. 2019

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