Robert Enrico m'aura marqué par son "Vieux Fusil" film qui marque à vie.
Sinon sa filmographie reste plutôt hétéroclite.
En 1967 il enchaine un deuxième film d'action, d'aventures après les grandes gueules.
Les aventuriers c'est avant tout une histoire d'amitié à deux, puis à trois entre ce qu'on peu appeler des atypiques.
Un aviateur qui veut passer sous l'arc de triomphe, un féru d'automobile qui veut financer un dragster et une sculptrice très contemporaines.
A force d'échecs et de loupés nos aventuriers décident de se lancer dans une chasse aux trésors.
Un trésor au fond de l'eau, sauf que l'appât du gain attirent, et peut créer des jalousies, voir des dangers et nos aventuriers vont alors se retrouver au fur et à mesure dans les problèmes.
Inutile d'en raconter plus, Robert Enrico nous réalise un honnête film qui bouge "un peu", car même si le titre c'est les aventuriers, le film en lui même reste quand même sur un rythme très lent.
Alors oui, c'est un plaisir de voir le duo Delon-Ventura puis ensuite Serge Reggiani,
oui une sacrée brochette, mais le film manque de moelle et la dernière demi heure se perd un peu dans une histoire qui ne ressemble plus au début.
Des films d'aventures à la française il y en a peu et il y en a eu peu.
La période des De Broca avec l'excellent L'homme de Rio aura eu du mal à faire des petits.
Et ses aventuriers ne sont pas plus décoiffant que cela .
Particularité, avant qu'un célèbre jeu nous le fasse revivre, Fort Boyard est bien là, sans passe partout, sans les tigres et sans le père Fourrasse