Premier volet de la saga Indiana Jones, « Les Aventuriers de l’arche perdue » est un film culte du cinéma, archétype du genre Aventure, qu’on ne présente plus. L’histoire est simple, et terriblement efficace, deux archéologues rivaux se lancent sur les traces d’un trésor inestimable, également convoité par les nazis. L’histoire nous fait voyager du Pérou, au Népal, et jusqu’en Égypte. L’action est bien pensée, la musique est splendide, les personnages sont attachants… tout fonctionne très bien, et on comprend aisément l’immense succès qu’a rencontré cette œuvre.
Toutefois, le film n’est pas exempt de défauts, et je regrette surtout l’humour, qui n’est pas très subtil, et parfois même extrêmement parodique, je pense notamment à la scène du miroir que Marion envoie malencontreusement dans la tête d’un Indiana blessé. Le montage de cette séquence est digne d’un cartoon, en plus d’être inutile et grotesque. Heureusement, le film ne déplore que très peu de séquences comme celles-ci.
Les effets spéciaux sont globalement très réussis et honorables pour cette production de 1981, malheureusement quelques-uns auront très mal vieilli, notamment le ciel déchainé en fond vert lors de l’éveil de l’Arche, qui s’harmonisent mal avec le premier plan.
Harrisson Ford est parfait dans le rôle d’Indiana Jones. Bien plus convaincant que dans son rôle de Han Solo pour la saga Star Wars, selon moi. Karen Allen (Marion) est resplendissante en plus d’être brillante. Paul Freeman n’est pas un méchant très inquiétant, mais plutôt perfide. S’il ne fait pas des prouesses, il est tout de même dans le ton. Ronald Lacey remplie bien mieux la fonction de l’antagoniste terrifiant dans son interprétation de commandant nazi glauque, et on aura qu’une envie, c’est de le détester. John Rhys-Davies (Sallah) signe aussi une belle performance.
J’apprécie ce film, et je ne m’en lasse pas. Je passe un bon moment quand je le regarde.