Indiana Jones, l’homme, le mythe, la légende… et accessoirement le prof qui fait fantasmer tes daronnes
Si t’as grandi sans connaître Les Aventuriers de l’Arche Perdue, c’est que t’as été élevé dans une grotte par des moines tibétains. Parce que ce film, c’est LA définition même du divertissement bien burné : un héros charismatique, des nazis qui prennent cher, des courses-poursuites à dos de camion, et un fouet en guise de signature. Harrison Ford y incarne Indiana Jones, l’archéologue le plus stylé de l’histoire du cinéma, un mélange entre James Bond, MacGyver et un cowboy qui aurait troqué le colt pour un chapeau fedora.
Un scénario qui pue l’aventure et la sueur masculine
L’histoire ? Simple mais efficace. Les nazis veulent mettre la main sur l’Arche d’Alliance, ce coffre magique qui aurait contenu les Tables de la Loi de Moïse. Comme Hitler a déjà un bras droit moustachu, il veut maintenant un objet divin pour compléter sa collection. Pas de bol, Indiana Jones n’est pas trop chaud pour voir le Troisième Reich acquérir du pouvoir surnaturel, alors il débarque pour mettre son grain de sel… et accessoirement quelques mandales dans la tronche d’Aryens trop ambitieux.
Des nazis, des serpents et une incohérence ou deux, mais qu’importe, c’est du lourd
Soyons honnêtes : y’a des trucs qui n’ont aucun sens. Les serpents par centaines dans un temple perdu en Égypte qui survivent sans McDo à proximité ? Va expliquer ça à un biologiste. Les méchants qui prennent un bateau pour ramener l’Arche alors qu’ils avaient un avion prévu ? C’est de la gestion logistique niveau SNCF. Mais au final, est-ce qu’on s’en fout pas un peu ? Bien sûr que si. Le rythme est tellement bien dosé, les scènes tellement mythiques, que ces détails, c’est comme les fautes d’orthographe dans un texto de ta copine : tu les vois, mais tu fais semblant de rien pour ne pas casser l’ambiance.
Des séquences cultes à la pelle et une mise en scène qui humilie le cinéma moderne
Le film est une suite de scènes devenues légendaires. La boule géante qui dévale la grotte comme un impôt surprise du fisc, la baston au Caire où Indy préfère sortir son flingue plutôt que se fatiguer, la poursuite en camion qui a inspiré des générations de réalisateurs… Spielberg prouve qu’il est à son sommet, avec une mise en scène nerveuse et ultra fluide. Et puis cette BO ! John Williams envoie une partition qui donne envie de partir en expédition avec un fouet et un chapeau, même si c’est juste pour aller chercher le pain.
Harrison Ford, un charisme de daron énervé
Harrison Ford, c’est la quintessence du héros badass. Viril, drôle, jamais trop parfait, toujours borderline entre la chance et l’intelligence. Il cogne, il drague, il survit aux pires situations avec un flegme qui ferait rougir Clint Eastwood. Son Indiana Jones est un condensé de charisme old school, un personnage tellement bien construit qu’il écrase tous les pseudo-aventuriers insipides que Hollywood tente de nous refourguer depuis 40 ans.
Conclusion : Un classique indétrônable qui écrase tout sur son passage
Les Aventuriers de l’Arche Perdue, c’est le genre de film qui rappelle que le cinéma d’action et d’aventure, c’était mieux avant. Pas d’effets spéciaux numériques à outrance, pas de héros aseptisés, pas de scénarios qui tentent de t’expliquer la vie. Juste de l’action, du suspense, de l’humour bien senti et un héros qui transpire la virilité et l’intelligence. Spielberg et Lucas ont pondu une pépite, une masterclass qui n’a toujours pas pris une ride. Tu veux voir comment on fait un vrai film d’aventure ? Regarde ce chef-d’œuvre, et prends des notes.
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